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Le métier de camionneur

7 février 2017

La légende raconte qu’ils ne font que conduire… qu’ils sont assis derrière le volant toute la journée et que leur travail se résume à aller du point A au point B. Pourtant, ils font beaucoup plus que cela! Ils planifient leur journée, ils bravent le trafic et les conditions météos difficiles, ils gèrent le stress lors des imprévus, ils aident les clients lors des déchargements et, surtout, ils gardent leur calme lorsque des automobilistes pressés s’énervent et « disparaissent » dans leurs angles morts!

Découvrez l’envers du décor de Mathieu Pétrin, camionneur chez Bourret

Quelles sont vos expériences professionnelles?
J’étais ouvrier agricole sur une ferme de grande culture où je conduisais des camions-bennes. J’ai ensuite été camionneur sur des fardiers pendant 2 ans. Le transport de machineries m’a amené chez Bourret, où je travaille depuis 7 ans. J’ai couvert tous les secteurs de Bourret et occupé les postes très tôt le matin et tard le soir. Cette année, je m’occupe du transport à Trois-Rivières.

Comment préparez-vous votre départ?
Je commence avec l’inspection visuelle de mon camion et de la remorque. Je reçois ma feuille de route avec les billets de livraison. La remorque est chargée en conséquence de ces livraisons, soit par secteur et selon les rendez-vous avec les clients. Je m’assure que tout coordonne avec ma feuille de route et je complète ma grille d’inspection.

Quels sont les principaux défis?
La recherche d’adresses : même si j’ai une route attitrée, il y a toujours de nouveaux clients. Je fais même de la livraison résidentielle, mais ce sont des clients chez qui je ne retourne pas. Aussi, tout ce qui a trait à la route est un défi; je conduis beaucoup en ville, alors il arrive que j’aie à reculer sur un boulevard principal, et les automobilistes ne sont pas toujours courtois! Ça peut devenir routinier, mais il faut rester vigilant.

Comment est la conduite en été et en hiver?
C’est certain que l’été, les conditions sont plus favorables. L’hiver, il faut déneiger les toitures de remorques pour ne pas incommoder les automobilistes. Quand je livre avec la tailgate (monte-charge hydraulique) c’est plus difficile; le transpalette ne roule pas dans la neige. Je dois alors trouver des méthodes pour reculer le plus près de la porte chez le client. L’été, je n’ai pas à penser à ça! Aussi, cet hiver, il y a beaucoup d’eau sur les routes, il faut donc faire attention.

Quels types de matières transportez-vous?
C’est vraiment varié. Ça peut être des pneus, des boîtes, des longueurs d’acier, des tuyaux de plastique, de la petite machinerie, des palettes… j’ai déjà embarqué des motos, des VTT et des motoneiges. Tout ce qui peut entrer dans une remorque fermée, Bourret va trouver un moyen de le livrer!

Comment gérez-vous les imprévus?
À la livraison, les clients s’attendent parfois à un flatbed alors que j’ai une remorque fermée. Par le billet de livraison, je peux déterminer avant mon départ que tel client n’aura peut-être pas de chariot élévateur pour prendre sa marchandise. J’avise alors mon répartiteur pour qu’il communique avec lui et se prépare bien à la livraison.

Quelle est votre plus belle réussite?
J’ai su tailler ma place chez Bourret et y rester, et ce, sans expérience en remorque fermée. J’ai appris par expérience. Bourret m’a donné ma chance.

Quelles sont les possibilités d’avancement?
Puisqu’il y a des départs 24 heures, on peut choisir nos heures de départ lorsqu’on a un peu d’ancienneté comme camionneur. C’est flexible. Il y a aussi la possibilité de faire du transport longue distance et de dormir dans son camion. Outre le métier de camionneur, on peut appliquer comme cariste ou répartiteur. J’ai d’ailleurs travaillé comme répartiteur pendant 8 mois.

Et vous êtes retourné à votre poste de camionneur?
Oui! Je m’étais vraiment ennuyé… et j’ai même repris la piqûre du camionnage!

Quelles qualités sont essentielles pour bien exercer votre métier?
Ça prend de la vigilance, de la patience et de la débrouillardise. Il faut savoir bien se présenter aux clients. Lorsqu’on est courtois, il y a des clients qui sont prêts à nous donner un coup de main. Par exemple, si j’ai une palette à déplacer dans la remorque et qu’ils ont un chariot élévateur, ils vont le faire pour m’aider. Je dois aussi gérer mon stress, surtout en après-midi lors des cueillettes : certaines entreprises ferment tôt, alors je dois bien gérer mon temps.

Quels sont les préjugés entourant votre métier?
Les gens croient que c’est facile et qu’on ne fait que conduire! Mais la conduite, en local ou en longue distance, c’est exigeant. Il faut aussi avoir une certaine forme physique, car il y a de la manutention : des boîtes de papier à dépiler, des étages à monter dans des buildings, etc.

Que conseillez-vous à quelqu’un qui souhaite faire carrière dans ce domaine?
Il faut être prêt à travailler plusieurs heures… certains pensent qu’ils peuvent se faire un horaire, mais en réalité, même si le travail est local, on ne sait pas précisément à quelle heure on revient à la maison.

Qu’est-ce que vous aimez le plus de votre travail?
La diversité : chaque journée est différente. Je pars le matin, je fais les livraisons, mais avec les imprévus, ça change! Déjà le matin, j’ai 15 ou 16 clients et ça roule! Il y a toujours du challenge et j’aime performer. Mon but est de partir chargé le matin et revenir chargé le soir.

Quels sont les avantages de travailler chez Bourret?
Nous avons de bons avantages sociaux et un bon salaire. Bourret est une compagnie drummondvilloise bien cotée et toujours ouverte aux suggestions.

Un poste chez Bourret, ça vous intéresse?
Vous avez l’expérience et les compétences pour relever les défis d’un poste de camionneur ou d’un autre poste chez Transport Bourret? Faites-nous parvenir votre candidature dès maintenant!

par Valérie Bourret