C’était un trouble intermittent, indétectable. C’était spécial, mais il appelait ça « un beau trouble ».Trop compliqué à expliquer, il fallait être là pour comprendre. Ou peut-être pas… mais l’important, c’est qu’il s’agit d’une histoire bien vraie! Parole de mécanicien aux mains blanches et aux ongles propres!
Ce n’est jamais pareil, je ne sais pas d’avance ce que j’aurai à réparer ou à ajuster. Ça peut être un moteur, une transmission… je répare de tout sur tous les camions. Il y a toujours quelque chose à faire, on pourrait me cloner!
Je dois savoir tout réparer, me maintenir à jour au plan technique, m’adapter aux nouvelles technologies comme les systèmes antipollution qui changent, connaître les interactions entre les différents systèmes, car ça évolue d’une année à l’autre… Il faut apprendre vite, trouver les troubles et se débrouiller seul la plupart du temps. Un camion, c’est beaucoup plus compliqué qu’une voiture!
J’ai toujours plein de réussites! Mais je suis le seul chez Bourret à avoir toutes les classes de mécanicien : j’ai passé tous les examens pour me qualifier. J’ai aussi toujours été capable de régler tous les problèmes.
Un poste de camionneur serait intéressant plus tard, mais pour le moment je ne suis pas rendu là. C’est certain que mes connaissances en mécanique me donneraient un avantage. Et comme je travaille dur comme mécanicien, ça ménagerait un peu mon corps!
Il faut être perfectionniste et minutieux. Parfois, les petits détails sont difficiles à voir. C’est important de bien nettoyer certaines pièces et de prendre son temps. Quand ça prend 3 ou 4 jours pour réparer un moteur, il ne faut pas avoir à recommencer! Un camion qui ne roule pas, ce n’est pas payant.
Il faut aussi être méthodique, avoir une bonne endurance physique et de la coordination, savoir gérer son stress, trouver des raccourcis et savoir où on s’en va parce qu’il y a des marches à suivre en mécanique. Ça prend également une bonne base en informatique : je sors les codes de dépannage et je dois me débrouiller avec les programmes en anglais. Pour suivre les procédures de réparation, ça exige de la patience! Finalement, il ne faut pas être claustrophobe parce qu’on doit se faufiler dans des espaces restreints.
Les gens croient parfois que les mécaniciens sont mal engueulés et grossiers, qu’on a des photos de femmes partout! Ce n’est pas mon cas, je travaille avec des gants et une chienne, je suis propre quand j’arrive chez moi. Les mécaniciens sont des gens fiers. Aussi, les gens pensent qu’on n’a pas besoin d’aller à l’école. Mais on ne s’improvise pas mécanicien. On n’a pas vraiment le droit à l’erreur. Il arrive même qu’on prenne une pièce sur un autre camion pour faire un essai et éviter d’acheter un morceau inutilement. On est consciencieux, on essaie d’éviter les dépenses à l’employeur.
Écouter les conseils des plus expérimentés parce qu’on n’apprend pas tout à l’école : on n’apprend pas tous les systèmes des véhicules, par exemple. Il faut aussi voir à sa propre sécurité; parfois, on commence trop vite et on n’a pas pris les précautions… on est seul avec nos outils, personne ne travaille à notre place. Ça demande une certaine analyse.
On est bien rémunéré et il y a la stabilité d’emploi, ce n’est pas saisonnier. On peut changer de poste à l’intérieur de la compagnie.
Des sorties de course à pied, de karting, de golf, de cabane à sucre, de glissade, de bateau dragon, des soupers théâtres, des soirées thématiques… Il y a de la camaraderie dans le garage! On se connaît tous et parfois on s’organise des activités ensemble. Le taux de participation des employés de garage est exceptionnel, et avec les quarts de travail de soir et de nuit aussi.
Vous avez l’expérience et les compétences pour relever les défis d’un poste de mécanicien ou d’un autre poste chez Transport Bourret? Faites-nous parvenir votre candidature dès maintenant!